Accueil Actu

La gouverneure d'Anvers veut appliquer la "loi football" aux domaines récréatifs: "Si quelqu'un provoque du trouble, il doit pouvoir être interdit dans les autres parcs"

En Flandres, après plusieurs incidents dans des lieux récréatifs, la gouverneur de la province d'Anvers souhaiterait que la "loi football" puisse aussi y être appliquée. Cette loi permet d'interdire l'accès à tout les stades du pays quand on a commis des violences dans l'un d'entre eux. Explications.

L'été dernier, des images de bagarres entre jeunes circulaient sur les réseaux. Deux jeunes gens et un surveillant avaient terminé à l'hôpital.

Hier, les policiers ont à nouveau dû intervenir : les règles vont donc désormais être plus sévères pour accéder aux domaines récréatifs provinciaux. 

- Moins de places vendues

- Uniquement en ligne 

- Contrôles d'identité à l'entrée 

- Plus de police et de caméras de surveillance

"Je trouve que c'est une bonne mesure", commente une jeune fille. "S'ils sont vraiment mal intentionnés, c'est bien que ces gens-là puissent être refusés et qu'ils ne reviennent pas sans cesse". 

"Ces fauteurs de troubles n'ont qu'à rester chez eux, ici, ce sont des familles qui viennent avec leurs enfants", ajoute une autre personne.

À partir de ce week-end, huit jeunes gens vont être interdits d'accès du domaine provincial de Malines. Mais ils pourront toujours se rendre dans les autres sites parce que la loi sur la protection de la vie privée interdit les échanges de données entre les domaines. La gouverneure de la province veut changer les choses. 

"La question est très claire, l'outil existe dans la loi football, est-ce qu'il ne conviendrait pas aussi dans le cadre des domaines récréatifs que l'on puisse échanger ces données de façon stricte de sorte que si quelqu'un se rend coupable de choses qui ne vont pas dans un parc, il puisse être interdit dans les autres parcs", propose-t-elle.

"Impossible", pour la ministre de l'Intérieur

Si la question est claire, la question l'est tout autant de la part de la ministre de l'Intérieur. "La cellule football, au sein du ministère de l'Intérieur, peut prononcer des interdictions de stade. C'est une seule organisation. Ici, nous sommes avec plusieurs propriétaires à des niveaux différents des domaines récréatifs, donc adapter simplement le système de l'un à l'autre n'est pas possible", explique Annelies Verlinden. 

Chaque domaine restera donc compétent pour donner ou interdire l'accès à son site, sur base de faits commis sur son propre territoire. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous