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La grève des TEC quelques jours avant Noël pourra-t-elle être évitée? Voici les avis des 3 syndicats, reçus par Carlo Di Antonio

Une nouvelle grève sera-t-elle évitée dans les transports en commun wallons? Le syndicat socialiste a à nouveau déposé un préavis de grève les 20 et 21 décembre prochains. Afin d'éviter de nouveaux blocages et pour tenter de déminer ce conflit, le ministre wallon de la mobilité a reçu une délégation de chaque syndicat ce matin. Christophe Clément et Alain Hougardy s'y sont rendus pour le RTL info 13 heures.

Absent aux précédentes réunions, le syndicat socialiste accepte cette fois de rencontre le ministre wallon des transports. Ce retour à la table est-il de bonne augure? La prochaine grève peut-elle être évitée? Pas si vite…

"Ça n'a pas changé, on n'est pas là pour négocier, on est là pour écouter. Notre position n'a pas changé. Ici on vient un peu à l'information en espérant  qu'il y ait un peu de nouveau dans le projet", explique Claudy Vickevorst, secrétaire interrégional de la CGSP.

En recevant les syndicats, un à un à l'abri des caméras, Carlo Di Antonio veut rassurer, faire preuve de pédagogie. Mais le gouvernement n'envisage pas de revoir ses projets : le service minimum, les sanctions en cas de grève sauvage et la fusion des 5 TEC en une seule société.

Pour les deux autres syndicats, cette grève est jugée prématurée. "On veut continuer à dialoguer, explique Bruno Belluz, permanent syndical CSC Transports.  Donc, on maintient notre cap et on continue à discuter. Là où il y a de la discussion, il y a de l'espoir". Le permanent syndical se dit "toujours opposé à la grève".

"On pense que chacun doit se poser la question : cette grève est-elle utile? Nous y avons répondu dans les jours qui ont précédé. On espère qu'il sera possible de l'éviter", estime quant à lui Christian Lochet, secrétaire régional wallon CGSLB.

Est-il encore envisageable de rapprocher les points de vue avant la grève des 20, 21 et 22 décembre? Réponse à l'issue de la rencontre qui se poursuit actuellement au cabinet de Carlo Di Antonio.

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