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La maison de Dutroux sera détruite: l'habitation laissera sa place à un lieu de recueillement

La maison de Marc Dutroux à Marcinelle sera bientôt détruite, selon les informations de SudPresse. Les travaux devraient commencer le premier trimestre de 2021. La maison adjacente sera elle aussi détruite. Ces deux parcelles seront transformées en square mémoriel. Ces travaux s’inscrivent dans le plan de perspective de développement urbain de la Ville de Charleroi.

La maison de l’horreur sera bientôt détruite. Le dossier semblait pourtant à l’abandon depuis une vingtaine d’années. La volonté de détruire l’ancienne maison de Marc Dutroux semble être à nouveau d’actualité. C’est sous cette maison dans une cache de la cave que Julie et Mélissa étaient décédées. C’est également dans cette maison que Sabrine Dardenne et Laeticia Delhez ont vécu l’horreur jusqu’au 15 août 1996.

Cette maison a rendu la route de Philippeville, à Marcinelle, tristement célèbre. "La maison Dutroux, visible depuis de nombreuses voiries principales, reste un marqueur du quartier. Elle devient en plus insalubre, ce qui ternit encore plus l’image des lieux et la qualité du bâti", lit-on dans le plan de "perspective de développement urbain" analysé par SudPresse. Les travaux devraient débuter durant le premier trimestre de l’année 2021 pour être achevés en 2024, selon les estimations de la ville.

La maison sera détruite pour construire un petit parc avec de la verdure. "La volonté est de réhabiliter ce quartier qui a été profondément marqué par l’affaire. Le projet vise à le transformer de manière positive en créant un lieu de rencontre et de recueillement, tout en lui conservant son histoire. Ainsi, les rues avoisinantes feront également l’objet d’une verdurisation des façades et des trottoirs afin de prolonger l’amélioration des lieux", écrit la ville dans son plan de développement.

Le coût total sera de 948.300 € dont 148.300 en frais personnel. L’ensemble des dépenses seront couvertes par la Région wallonne dans le cadre de sa politique des grandes villes, qui aident les villes wallonnes à être plus accueillantes. Avant que les travaux commencent, les parents des victimes devront donner leur approbation. En 2024, la maison aura disparu pour laisser place à un lieu paisible de recueillement.

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