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Lancée depuis environ un mois, la campagne de vaccination de rappel, pour les personnes atteintes de comorbidités ne déplace pas encore les foules pour le moment, surtout côté francophone.
Alors c’est vrai, les deux tiers des Belges à risque qui s’étaient déplacés pour les deux premières doses sont venus chercher leur troisième piqûre. Mais c’est surtout en Flandre, que cette dose "booster" a du succès, avec près de 80% de convaincus. En Wallonie et à Bruxelles, moins de la moitié ont répondu à l’appel.
48% des Wallons à risque qui avaient reçu les deux premières doses se sont présentées pour la troisième. Et seulement un quart des Bruxellois.
Ces réticences, ou ce manque d’empressement, inquiètent les autorités. Elles referont un point complet sur l’intérêt de ce booster pour les personnes à risque, lors d’une conférence de presse de la plateforme Covid-19 vendredi matin.
Entre-temps, les convocations et les premières vaccinations de rappel des personnes âgées ont commencé. Mais pas encore de chiffres significatifs sur cette catégorie de personnes.
