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La Ville de Mons aussi envoie valser le gouvernement Michel: aucune perquisition chez des accueillants de migrants

Après Liège, Forest, Schaerbeek, Bruxelles et Ixelles, c'est au tour du conseil communal de Mons de s'opposer aux visites domiciliaires sur son territoire. Une motion cosignée par la majorité PS/cdH et l'opposition Ecolo et PTB+ a été adoptée hier soir.

Le conseil communal de la ville de Mons s'est prononcé lundi soir contre le projet de loi visant à autoriser des visites domiciliaires afin de débusquer les personnes en séjour illégal refusant de quitter le territoire. La motion, déposée par les groupes PS (majorité), cdH (majorité), Ecolo (opposition) et PTB+ (opposition), a été votée par 34 voix "pour" et 8 voix "contre". Les libéraux, siégeant dans l'opposition, ont estimé que la motion déposée n'était pas "d'intérêt communal". Cette motion invite le Parlement à rejeter le projet de loi et le gouvernement fédéral à reconsidérer sa position vu les différents avis émis par le Conseil d'Etat, l'Ordre des avocats et les différentes associations citoyennes (Conseil consultatif des personnes immigrées de la ville de Mons, CNCD-11.11.11, Ligue des droits de l'homme, Ciré, ...). Via cette motion, la ville de Mons s'est en outre engagée à interpeller le chef de corps de la zone de police de Mons-Quévy afin que les forces de police soient sensibilisées à l'objet de cette motion. Le député-bourgmestre Elio Di Rupo est également chargé de transmettre cette motion, et donc la position de la ville de Mons, au président de la Chambre, aux différents chefs de groupes parlementaires, au Premier ministre, et aux ministres de l'Intérieur et de la Justice.

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