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Le blocage prévu pour dénoncer la hausse des prix des carburants fait réagir: "On ne se défend pas en boycottant les citoyens"

En France, des citoyens appellent à paralyser des sorties d'autoroutes pour protester contre la hausse des prix des carburants. Un appel a été lancé sur Facebook pour également bloquer les pompes à essence, le 17 novembre prochain. Et le mouvement se répand aussi chez nous.

Plusieurs groupes Facebook appellent à bloquer le pays contre la hausse de carburants. Si l'idée est partie de France, avec en point d'orgue la paralysie du pays le 17 novembre, le mouvement anti-système se répand également en Belgique. Mais chez nous, c'est la date du 16 novembre qui a été choisie.

"Ce jour-là, il y a réunion des grosses têtes à la Commission européenne. Donc ils ne vont pas savoir intervenir partout, ce n'est pas possible", a déclaré un automobiliste en colère.

Des milliers de personnes ont rejoint cet appel au blocage sur les réseaux sociaux.

De leur côté, les syndicats reconnaissent la problématique du pouvoir d'achat. Mais ils ne s'associent pas à cette action de blocage. "Les initiatives citoyennes ont le droit d'exister. Elles expriment probablement un mal-être. Mais on ne sait pas nécessairement qui est derrière et qui soutient. Nous, en tant qu'organisation syndicale, on a une base, on a des affiliés, des rapports de force, et on connaît notre réalité", a indiqué Jean Ramquet, secrétaire régional FGTB Huy-Waremme.

Mais ceux chez qui cela passe mal, ce sont les commerçants, qui dénoncent les méthodes utilisées par les créateurs de groupes Facebook. "Nous ne sommes pas toujours d'accord avec les mesures prises par le gouvernement, mais on ne se défend pas de cette manière-là, en boycottant les citoyens", a expliqué Valérie Saretto, secrétaire générale UCM (Union des classes moyennes) Liège.

En réponse à ce mouvement anti-système, d'autres groupes se sont aussi créés sur les réseaux sociaux pour dire "Non" au blocage.

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