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Le coup de gueule de Franz-Olivier Giesbert: "Les cochons peuvent mourir de stress"

Franz-Olivier Giesbert vient de publier un roman "Rien qu'une bête", chez Albin Michel. Il est venu en parler sur le plateau du RTL INFO Avec Vous.

"Avec ce livre, j’ai essayé de dire l’indicible et de nommer l’innommable." Ce sont les derniers mots de l’avertissement du nouveau roman de Franz-Olivier Giesbert, intitulé "Rien qu'une bête". L'histoire d'un homme de 72 ans qui, par amour d'une belle éleveuse, se propose de se mettre à la place d'un porc et d'être engraissé. "On est plutôt dans une sorte de suspens ou de thriller", confie l'auteur.

Engagé pour la cause animale, Franz-Olivier Giesbert a voulu écrire un roman et pas "un livre à thèse". "Quand j'ai écrit, je profitais de mes connaissances en matière d'animaux. J'ai été élevé à la ferme quand j'étais gosse. Mes parents étaient bio-bobos avant l'heure." Le choix du cochon ne s'est pas fait par hasard. "Il y avait une porcherie à côté et j'y allais de temps en temps. J'avais des amis cochons. Le cochon est très intelligent, c'est l'un des animaux les plus intelligents de la planète."

L'humain a d'ailleurs de nombreux points communs avec le cochon. "C'est quelqu'un très proche de nous. Il a même les maladies que nous avons. Ils peuvent avoir un infarctus et mourir de stress, parce qu'ils ressentent le stress. Et ce qui est affreux, c'est que les conditions d'élevage sont de pire en pire. J'en profite pour pousser un coup de gueule, mais c'est vrai que ce n'est pas l'objet de ce livre." Le but de son roman, c'est de "faire peur, faire trembler, faire rire et faire réfléchir".

"L'intelligence animale, c'est une vraie réalité. Il faut regarder les yeux des animaux. Regardez votre chien dans les yeux, le bovin, le porc…", conclut l'auteur.

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