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La luminosité et le soleil d’aujourd’hui ne reflètent pas les conditions météorologiques de ces dernières semaines. Au total, en novembre et décembre, il y a eu 39 jours de précipitations comptabilisés, soit un jour de plus que la normale pour ces deux mois cumulés. De quoi réjouir Rolland Masset de la direction des eaux souterraines du SPW. Il suit de près l’évolution du niveau de l’eau des nappes phréatiques: "Cette année, on a eu des pluies prononcées depuis le mois d’octobre à peu près. On constate une belle remontée du niveau d'eau, plus forte que les dernières années."
Le risque est toujours là
Exemple à Florenville où le niveau d'eau de la nappe phréatique se situait en septembre à 11 mètres de profondeur. Il est remonté depuis lors de huit mètres. Il se trouve aujourd'hui très près de son niveau le plus haut. Une bonne nouvelle pour l'approvisionnement en eau. L'hiver, période cruciale pour les réserves aquifères, permet d'anticiper autant que possible une éventuelle période de sécheresse, comme celle vécue l'été dernier en Wallonie. "Le risque est toujours là. Mais ici avec la belle remontée et pour autant qu'elle se prolonge comme habituellement jusque février et mars, on devrait partir de niveaux suffisamment hauts pour avoir des réserves suffisantes pour l'été prochain, même en cas de sécheresse", ajoute Roland Masset.
Dans certaines zones, le niveau de l'eau remonte moins vite qu'ailleurs. C'est le cas dans la nappe des sables bruxelliens et dans le Brabant wallon. Les précipitations des prochaines semaines seront particulièrement précieuses.