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Le nombre de jouets contrefaits découverts par l’inspection économique a atteint un record l'an dernier. 350.000 articles de jeu ont été saisis en 2017, selon les chiffres de la cellule contrefaçon du SPF Économie.
Ce nombre important s'explique par l’enquête qui a démarré par un contrôle des magasins le long de la digue à la mer du nord. Les objets contrefaits ont ensuite mené les enquêteurs à un entrepôt d'un grand commerce de Bruxelles où l'on a trouvé des centaines de milliers d'articles électroniques et de jeu issus de la contrefaçon.
Le jeu ou jouet contrefait est de moins bonne qualité et peut même se révéler dangereux, en particulier pour les petits enfants : peintures nocives, petites pièces qui se détachent, accès aux piles-bouton, etc.
Attention aux étiquettes
Pour réduire les risques, il faut se méfier des jouets sans marque, comme le rappelle Marc Folens, président de la fédération belge du jouet, au micro de Bernard Lobet pour Bel RTL. Une poupée étiquetée Barbie" mais pas d'inscription de la marque "Mattel"? Il s'agit certainement d'une contrefaçon...
Il faut également être attentif aux étiquettes des produits. "9 fois sur 10, il y a une des langues qui est correctement écrite. Les trois autres, c'est du charabia si ce n'est pas du chinois", explique Marc Folens au micro de Bernard Lobet.
"C'est le premier pays importateur qui est responsable du contrôle"
Les jouets représentent près d'un tiers (29%) des produits dangereux qui sont retirés des marchés européens, selon le rapport annuel publié par Rapex, le système d'alerte rapide européen pour les produits non-alimentaires.
"Si le container avec des milliers de jouets contrefaits entre en Belgique et qu'il vient directement de Chine, il y a un contrôle qui est fait aux frontières belge. Si par exemple, le container a transité par un autre pays européen et que la marque CE se trouve dessus, à ce moment-là, il ya nettement moins de contrôles au moment où ce container entre en Belgique. C'est le premier pays importateur qui est responsable du contrôle", explique le président.