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Mis en place en 2008, où en est aujourd'hui le plan cancer?

Depuis 2008, la Belgique s'est dotée d'un plan cancer consacré à la prise en charge médicale, à la recherche et à l'amélioration de la qualité de vie des patients cancéreux. Mis en place par la Ministre de la santé de l'époque Laurette Onkelinx, il est aujourd'hui redirigé par la Ministre actuelle Maggie De Block. Depuis 2014, certaines mesures prévues ont avancée, d'autres sont en stand-bye, voir suspendues.

Ces mesures sont réparties selon trois axes, comme l'explique ce matin Frédéric Moray sur Bel RTL.

La prévention et le dépistage, avec des mesures comme le remboursement des consultations d’aide au sevrage tabagique ou celui de certains tests génétiques de prédisposition au cancer. 

Les soins, les traitements et le soutien aux patients, avec notamment la reconnaissance du titre d'infirmière en oncologie, la revalorisation de la concertation oncologique multidisciplinaire, le soutien à des projets-pilotes d’oncogériatrie clinique. 

Le soutien à la recherche par la création d’une biothèque ou encore par le financement de la recherche translationnelle.


"Aucun euro prévu"

Ce plan cancer fait l'objet de certaines critiques, notamment concernant le financement. Maggie De Block, ministre de la Santé publique (OpenVLD), s'explique à ce sujet sur l'antenne de Bel RTL. "Il faut le dire, j'ai hérité du plan cancer au moment où aucun euro n'était prévu. J'ai trouvé tout cet argent dans d'autres domaines, je l'ai investi", a-t-elle répondu à Martin Buxant.


Du changement depuis 2017 

Depuis ce 1er janvier, l'INAMI rembourse l'immunothérapie pour 4 types de cancers (rein, poumon, mélanome et lymphome). Il permet de rallonger la durée de vie du malade et en améliore sensiblement les conditions de vie étant donné que les effets secondaires sont bien moins lourds que ceux de la traditionnelle chimiothérapie. "Le trajet pour le remboursement est plus court, cela se fait quasi un an plus rapidement."

Maggie De Block souligne encore qu’elle a notamment limité les suppléments d’honoraires pour les reconstructions mammaires et pour les chambres d’hôpital à deux lits ou plus.

Elle a également décidé de rembourser à partir de cet été l’oncofreezing, une forte congélation d’ovules, de spermatozoïdes, de tissus ovariens ou testiculaires. Cela permet aux patients concernés d’encore espérer pouvoir fonder une famille avec leur propre matériel génétique après leur guérison.

"On a créé la possibilité de se réinsérer au travail, de manière douce. Un jour par semaine, on garde son allocation et on a 20% de nos revenus. C'est important que les patients retournent travailler. Cela leur donne du courage, mais il faut que ce soit après le traitement", a encore expliqué Maggie De Block.

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