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Le Refuge Bruxelles inaugure une structure d'accueil de jour pour jeunes LGBT+ à Ixelles

(Belga) Au lendemain de la Belgian Pride, Le Refuge Bruxelles a inauguré jeudi en fin de journée à Ixelles, une nouvelle structure d'hébergement temporaire et d'accompagnement des jeunes LGBT+ (Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et autres) victimes d'exclusion. L'évènement a eu lieu en présence notamment de l'acteur David Murgia, parrain de l'initiative, du bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close et de l'échevin ixellois de l'Égalité et Droits humains Romain De Reusme.

Le Refuge Bruxelles compte déjà depuis 2018 un appartement de 2 chambres sur le territoire de la Ville de Bruxelles pouvant accueillir 4 jeunes âgés de 18 à 25 ans expulsés du domicile familial par leurs parents en raison de leur orientation sexuelle. La structure d'accueil inaugurée ce jeudi abrite les bureaux du projet. Elle servira de lieu d'accueil de jour pour les jeunes. Ils pourront y bénéficier d'un accompagnement et s'entretenir avec des assistants sociaux ou des éducateurs spécialisés. Des expositions et des conférences pourront y être organisées. Deux chambres aux étages permettront d'assurer un accueil d'urgence. Si le lieu comptait parmi les moins chers dans ceux visités, il dispose d'une belle infrastructure. "On voulait que passer par Le Refuge soit une opportunité, qu'on n'échoue pas au refuge mais que ce soit une chance", défend Dimitri Verdonck, co-fondateur du Refuge Bruxelles. Le but est d'élargir l'offre d'accueil dans les prochaines années. "On a pour objectif d'ouvrir encore 2 appartements avant la fin de l'année", continue Dimitri Verdonck. "On vise entre 10 et 12 places. Sinon, on fait appel à divers soutiens, parce que les jeunes qui arrivent ici doivent trouver un travail, apprendre des langues..." Le bourgmestre de Bruxelles a rappelé que la Pride est aussi un moment de lutte visant à faire sortir des personnes LGBT+ de l'isolement et à dénoncer les discriminations dont elles sont victimes pour défendre leur droit à vivre normalement. Il a remarqué qu'en travaillant avec des associations, il est facile d'oublier ceux qui sont plus refermés sur eux-mêmes et n'osent pas parler de leur identité ou orientation sexuelle dans leur entourage social. "Une violence sociale est exercée sur certaines personnes quand elles sont différentes, quand elles sont étrangères, quand elles ne correspondent pas à un modèle...", a remarqué David Murgia. "Soutenir des personnes qui travaillent à redonner leur dignité à ces jeunes qui le méritent me semble indispensable". (Belga)

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