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Le soleil et le long week-end provoquent un problème inattendu à la Côte

Long week + soleil = grosse affluence à la Côte. Les hôtels, restaurants et bars sont littéralement remplis. Seule ombre au tableau: le cruel manque de jobistes ce week-end. Beaucoup d'étudiants sont en effet en blocus, et donc indisponibles. Reste une solution : faire appel aux "flexi-jobistes", des travailleurs flexibles, qui peuvent se libérer à la toute dernière minute.

A Knokke, dans les bars, c'est le rush. Les gérants ont été pris de court par l’affluence provoquée par le beau temps. Il y a plus de monde que prévu aujourd’hui, mais pas assez de personnel. "On travaille avec beaucoup moins de personnel que d’habitude pour le week-end de l’Ascension. En plus il tombe tard cette année, et on n’a pas du tout assez de jobistes étudiants. Ils sont tous en blocus! J’ai même entendu que les examens avaient déjà commencé pour certains", explique Barbara Hancart, gérante d’un bar de plage.


Une institutrice en renfort

Nous avons rencontré Anna de Brée. C'est une flexi-jobiste. Elle vient donner un coup de main régulièrement. "Je suis institutrice maternelle et on m’a appelée pour venir aider ce week-end", confie Anna. "C’est une sorte de flexi-job?", lui demande-t-on. "Oui, c’est une sorte de flexi-job. Pour moi, c’est un travail à côté de mon travail principal d’institutrice. De temps en temps, c’est un peu trop, mais je viens aider avec plaisir!", répond-elle.


Peu de prétendants pour la Côte

Ce week-end, les demandes de recrutement de jobistes flexibles ont augmenté de 11%. En cause: l’indisponibilité des étudiants en blocus. De leur côté, les agences de recrutement font des heures supplémentaires pour répondre aux demandes.

On constate que lors des week-end plus chauds, il y a 5 à 6% de postes supplémentaires à pourvoir. Dans les grandes villes comme Gand et Louvain, on obtient 10 à 15 réponses par annonce, mais ici à la côte, on n’obtient que 5 à 6 réponses maximum", explique Eline David, agence d’interim mobile Nowjobs.

Difficile de répondre à toutes les demandes dans l’Horeca, un secteur déjà peu convoité en Flandre. Actuellement, plus de 2000 postes sont à pourvoir dans ce domaine.

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