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Les 4 codes couleurs pour les écoles pourraient-ils s'appliquer à toute la société? "Ce serait peut-être plus simple"

Hier, les trois ministres de l'éducation du pays ont annoncé s'être accordés sur quatre couleurs, en fonction de quatre scénarios sanitaires. Des codes qui, selon l'infectiologue Yves Van Laethem, pourraient être appliqués à d'autres domaines de la société. C'est ce qu'il a expliqué ce matin sur Bel RTL au micro de Fabrice Grosfilley.

Quatre couleurs vont servir de codes pour la rentrée scolaire de septembre. Le vert signifiera un retour à la normale, avec un vaccin disponible ou une immunité collective. Le jeune correspond à la situation sanitaire actuelle, avec une faible circulation du virus. L'orange signifie que le virus fait un retour systématique. Si ce retour est massif, la couleur rouge sera utilisée. Ces codes couleurs détermineront qui viendra quand à l'école.

Ce matin, sur Bel RTL, Fabrice Grosfilley a demandé à l'infectiologue Yves Van Laethem si ce code pouvait s'appliquer à d'autres domaines de la société. "Je pense que c'est une manière plus imagée qui parle peut-être mieux aux gens que des bulles avec autant de personnes, des phases et des choses pareilles. Je pense que c'est un point qui a été bien perçu dans l'enseignement, à première vue, et il pourrait peut-être se généraliser, effectivement."

"Ce serait peut-être plus simple pour expliquer aux gens qu'on passe au feu vert et donc qu'ils peuvent faire telle chose et que s'il se passe quelque chose, on passe à un autre code. Ça se remémorerait mieux."

Une deuxième vague ?

Sur l'antenne de Bel RTL, Yves Van Laethem a expliqué qu'il ne croyait pas à une deuxième vague du coronavirus. "On pourrait avoir éventuellement des choses localisées autour d'un foyer. Je ne parle pas ici de deuxième vague mais d'un foyer local. On est presque étonnés de ne pas avoir de foyer jusqu'à présent. On pourrait toujours en avoir."

Spécialisé dans les voyages, l'infectiologue a donné son point de vue sur les vacances des Belges. "Je n'ai pas de problème pour partir en Europe en tout cas, que ce soit en avion ou autrement. Je n'ai pas de craintes pour des voyages courts en avion eu Europe. Je n'irais pas personnellement, même si c'est possible à partir de début juillet, en dehors du territoire européen. En Europe, on sait exactement comment est l'épidémie, on n'a pas beaucoup de doutes sur l'évolution dans différents endroits. J'aurais certainement des doutes sur l'exactitude des chiffres dans certains autres pays en dehors de l'Europe."

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