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Les agents de gardiennage sont de plus en plus demandés mais les sociétés spécialisées ont du mal à recruter: voici pourquoi

Deux ans après les attentats de Bruxelles, les agents de gardiennage ont toujours le vent en poupe, mais les sociétés spécialisées dans ce domaine ont du mal à recruter des agents. Le groupe Sécuritas a donc décidé de les former, notamment au néerlandais. Reportage d'Arnaud Gabriel et Guillaume Wills.

"Ik ben Hamala, ik heb een zoon." Ce sont ses premiers mots en néerlandais. Hamala est Français. Il vit en Belgique depuis 8 ans. Aujourd’hui, il souhaite devenir agent de sécurité dans la capitale mais face à lui un problème de taille, la langue.

"J’apprécie personnellement que l’entreprise fasse en sorte qu’on ait les bases en néerlandais", déclare Hamala.

Ici, les 150 candidats sélectionnés suivent durant 5 semaines des cours pour devenir agent. À cela s’ajoutent pour une centaine d’entre eux 5 à 10 semaines de cours de néerlandais.

"40% des nos clients sont basés sur Bruxelles et en périphérie. Le marché de l’emploi est ce qu’il est, sans jugement. Il était très important pour nous de travailler sur une forme de contingentement", explique Johan Deleuze, chef de projet chez Sécuritas.

Ce parcours de formation est encadré par d’autres institutions. Le coût de la formation est partagé à 50/50 entre l’entreprise et Bruxelles formation.

Actiris de son côté supervise et trouve les candidats. "La moitié des offres d’emploi qu’on reçoit, on demande par exemple une très bonne connaissance du Néerlandais. Si on regarde notre base de chercheurs d’emplois, à peine 7 à 8 % déclarent avoir une bonne connaissance du Néerlandais", indique Kristof Devuyst, responsable services aux entreprises chez Actiris.

Ces agents terminent leur formation d’ici l’été. Tous auront à la clé un contrat à durée indéterminée.

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