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Les agressions sur des agents de la SNCB en hausse: une raison principale évoquée

En 2017, il y a eu 455 agressions ayant porté atteinte à l'intégrité physique du personnel de la SNCB. Les agressions étaient en hausse de 11% par rapport à 2016, selon une réponse du ministre de la Mobilité François Bellot à une question parlementaire, évoquée dans La Dernière Heure mercredi.

En 2017, 1.165 cas ont été déclarés, soit un peu plus de trois par jour. Les agents de la SNCB ont subi au total 423 menaces, 287 insultes, 266 violences légères et 189 coups et blessures. Parmi les victimes, 64 % étaient des hommes et 36 % des femmes. Il y a donc eu 455 agressions ayant porté atteinte à l'intégrité physique du personnel de la SNCB, et celles-ci ont entraîné au total 2.117 jours d'incapacité de travail. Les accompagnateurs de train sont les membres du personnel les plus confrontés aux agressions. La principale raison étant les discussions concernant les titres de transport.

Les agressions ont toutefois fortement diminué depuis 2011 entre autres grâce au master plan anti-agressions mis en place par la SNCB. Il y a donc eu 1.547 cas en 2011, 1.363 en 2012, 1.276 en 2013, 1.271 en 2014, 1.252 en 2015, et en 2016, 1.051. "Chaque agression est une agression de trop. Afin d'éviter les cas de violence, les agents de sécurité Securail et la police effectuent des patrouilles préventives supplémentaires. Nous renforçons nos patrouilles Securail au cas par cas, là où elles sont le plus nécessaires, sur base d'analyses", précise Elisa Roux, porte-parole de la SNCB.

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