Une tentative de médiation n'a pas débloqué la situation pour le moment. Les syndicats ont mené plusieurs actions à l'automne dernier auprès de plusieurs grandes sociétés de titres-services.
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Après s'être réunis devant la Gare centrale, les manifestants (500 selon le syndicat socialiste, 350 d'après la police) se sont élancés en cortège vers la place Louise, où se trouve le siège de l'entreprise Daoust. Cette entreprise de titres-services est membre de la fédération patronale Federgon, qui refuse toute augmentation salariale pour le moment. La direction a reçu une délégation peu après 11h00, qui a pu faire part de ses doléances et de son souhait d'un accord rapide.
Les aides-ménagères avaient entamé le mois dernier un mouvement de grève inédit afin de réclamer une hausse des salaires. Les quelque 145.000 aides-ménagères et employés dans des ateliers de repassage, payés en titres-services, demandent une hausse salariale de 1,1%, conformément à l'accord interprofessionnel de début 2019. Les employeurs ne souhaitent pas une augmentation sous cette forme. "Ils refusent d'aller au-delà d'une prime nette unique d'à peine plus de 65 euros pour deux ans", affirme le syndicat FGTB. Pour le syndicat socialiste, cette demande de hausse salariale est pourtant "totalement légitime et justifiée" alors que le salaire moyen dans le secteur est de 11,50 euros brut par heure.