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Les applis de communication entre profs, élèves et parents sont-elles trop envahissantes ?

Les applications empiètent-elles sur la vie privée et sur les temps de repos des enseignants et des élèves ? Pour éviter les quelques abus, une réflexion sera menée par la Fédération Wallonie-Bruxelles sur un point en particulier, le droit à la déconnexion. Certaines écoles ont pris les devants et imposé une charte de bonnes pratiques.

A l'école, les applications sur les téléphones ont tendance à remplacer le traditionnel journal de classe. Des plateformes digitales pour communiquer les bulletins, les leçons à apprendre, les devoirs à rendre. La Fédération Wallonie-Bruxelles, les syndicats et les directions d'écoles entameront bientôt une réflexion à propos de cette communication numérique qui est pour l'instant du ressort de chaque établissement.

C'est pratique, mais parfois sources de petits couacs, voire d'abus. Un enseignant qui donne un devoir la veille au soir, un élève qui pose des questions à son professeur à n'importe quelle heure ou des parents qui reçoivent les notes avant leurs enfants.

Interrogée sur Bel RTL, Jeanine dit regarder les résultats de son fils numériquement : "Je vois qu'il a 8/10 ou qu'il est pété, qu'il n'a pas de bons points." Sophie, elle, adore les bulletins numériques de sa fille : "Je trouve cela bien, on ne peut plus nous mentir en tout cas." Hugo, lui, est papa de trois enfants. Il apprécie pouvoir suivre les résultats de ses enfants à distance, mais avec une balise importante: "Il est essentiel que les points soient d'abord distribués aux élèves avant les parents."

La plupart du temps, l'envoi des points est simultané, aux élèves et aux parents. Les autorités réfléchissent donc à poser des balises en faisait attention à la déconnexion notamment. Exemple: pas d'envoi de question ou de consignes au-delà d'une certaine heure ou pendant le week-end par exemple.

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