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Un classement mondial effectué par une société privée sur le niveau d'anglais dans les pays non anglophones place la Belgique à un niveau tout à fait respectable. Test dans une classe de 5e secondaire. Reportage de Sébastien Prophete et Ghislain Federspiel.
"My level is… (mon niveau est…)", tente une élève avant de conclure en français : "faible". "I speak not fluently but yes I'm good (je ne parle pas couramment, mais je parle bien)", estime une autre. À Fosses-la-ville, ces élèves de cinquième secondaire option techniciens commerciaux ont quatre heures d’anglais par semaine.
"Je suis assez bon, mais pas excellent", concède un jeune homme. Le niveau des élèves belges en anglais est correct. C’est le sentiment de la directrice de cet établissement scolaire. Mais le nombre parfois trop élevé du nombre d’étudiants par classe empêche, dit-elle, un apprentissage optimale.
"Si on se lançait plus dans l’immersion, si les programmes permettaient plus aux professeurs de parler, parler avec leurs élèves, je pense qu’on pourrait avoir de meilleurs résultats", juge Sarah Berthelemy, directrice du collège Saint-André.
Ces élèves privilégient l'anglais par rapport au néerlandais
Dans le premier degré, les élèves de ce collège ont le choix : anglais ou néerlandais. Cette année, tous les élèves ont choisi l’anglais.
"C’est une belle langue, on peut la parler dans le tout le monde. C’est une langue internationale, c’est bien pour notre qualif' et pour les voyages c’est intéressant", s’enthousiasme un élève.
"Je trouve ça dommage parce qu’on est dans un pays où le Néerlandais est la deuxième langue officielle", regrette la directrice.
L’étude sur la connaissance de l’anglais place la Belgique en douzième position sur un total de 80 pays. La population maîtrise mieux la langue au nord qu’au sud du pays.
