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"Des journées de travail de 14 à 15 heures": les travailleurs d'Inter-Beton, à bout, partent en grève

Le personnel d'Inter-Beton, qui produit du béton prêt à l'emploi, a arrêté le travail vendredi afin de protester contre l'importante charge de travail. Un chauffeur anonyme qui souhaite garder l'anonymat nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. Il témoigne d'horaires de travail infernaux pouvant aller jusqu'à 16 heures par jour. Un jour de la semaine dernière, l'homme affirme avoir travaillé de 5h30 jusqu'à 23h. "Les chauffeurs en ont marre, plusieurs sont en burn-out, il y a plusieurs accidents causés par la pression de l'employeur, ce n'est plus possible de continuer comme ça", a déclaré le chauffeur. 

Selon le délégué syndical Jan Staal, la trentaine de centrales de l'entreprise en Belgique sont fermées. La direction doit rencontrer les syndicats mardi. "Le conflit se cristallise sur la question de la charge de travail, la sécurité et l'équilibre entre travail et vie privée", explique M. Staal.


"Des journées de travail de 14 à 15 heures"

"Les chauffeurs sont prêts à faire des heures supplémentaires, mais l'exception est devenue la règle chez Inter-Beton. Cela mène à des journées de travail de 14 à 15 heures." Une grève "d'avertissement" avait déjà éclaté à Genk l'année passée. "Des promesses avaient alors été faites, mais finalement, rien n'a changé", explique le représentant. C'est pourquoi une action est menée vendredi dans tout le pays par le front commun syndical.


Une concertation est prévue mardi avec la direction

Les chauffeurs sont également insatisfaits du nouveau système de dispatching, qui mène à une répartition illogique du travail et à des temps d'attente aberrants. Une concertation est prévue mardi avec la direction. Le personnel reprendra ensuite le travail. La direction n'était pas disponible vendredi matin pour réagir au mouvement.

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