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Les étudiants en médecine crient leur colère: "Sept années d'études et ne pas obtenir l'attestation Inami, c'est inadmissible"

A l'appel de la Fédération des étudiants francophones (Fef) et de l'Union des Etudiants de la Communauté française (Unécof), plus de 700 étudiants en médecine selon l'estimation de la police sur place, plus d'un millier selon les organisateurs, se sont rassemblés vendredi à 13h30 à la gare centrale de Bruxelles. Ils se sont rendus pour 15h30 devant le siège du MR, où une délégation a été reçue.

Les étudiants sont venus des différentes universités de médecine du pays, à savoir de Namur, de Liège, de Mons de l'ULB et de l'UCL. Ils ont manifesté en blouses blanches, derrière la bannière "Un numéro Inami pour tous". "On veut que tous les étudiants inscrits cette année, que ce soit en bachelier ou en master, aient un numéro d'Inami à la sortie de leurs études", défend Lorentz Kremer, président du conseil d'administration de la fédération des étudiants de Liège.

Les manifestants demandent par ailleurs une révision du numerus clausus en fin de Master 4. "Il est inadmissible que des étudiants fassent sept ans d'études pour rien, sans obtenir l'attestation Inami qui leur permettra d'exercer leur métier", ajoute Brieuc Wathelet, président de la Fef. "On ne veut pas que Maggie De Block délivre aujourd'hui les 3.000 numéros Inami manquants, pour les déduire par la suite dans les années suivantes. On est face à une pénurie de généralistes et de médecins dans certaines spécialités. Il faut donc que les numéros Inami soient délivrés de façon réellement supplémentaire afin d'enrayer la pénurie actuelle. Pour cela, il faut aussi rouvrir le débat sur le numerus clausus".

La délégation, sortie vers 16h15, a rapporté que le MR soutient la revendication d'un numéro Inami pour tous et reconnaît qu'il y a pénurie. Le sénateur Jacques Brotchi a estimé, à titre personnel, que rembourser les numéros Inami sur une période de dix ans, comme défendu par la ministre de la Santé Maggie De Block, était un non-sens étant donné la pénurie actuelle de médecins.

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