Partager:
Les étudiants recalés lors de l'examen d'entrée en en médecine contre-attaquent ! Près de 3.000 étudiants ont échoué à l'épreuve organisée pour la première fois. 110 d'entre eux ont donc décidé de déposer un recours contre cette épreuve de sélection.
Plusieurs centaines de candidats malheureux aux études de médecine et dentisterie ont chargé différents cabinets d'avocats d'intenter des recours au Conseil d'Etat contre l'examen d'entrée organisé le 8 septembre dernier.
Un cabinet d'avocat liégeois a reçu plusieurs centaines de demandes de défense en justice. Débordé, il n'a accepté que 110 dossiers. Et devant le conseil d'état, il va en urgence demander l'annulation de cet examen.
"Les étudiants qui étaient déjà inscrits en médecine et qui ont déjà réussi des cours, ce sont inscrits à un moment où l'examen d'entrée n'existait pas, et donc ils ne le connaissaient pas. Nous estimons que de ce fait, on a rompu les règles en vigueur au moment de l'inscription", selon Aurélie Kettels, avocate.
L'autre argument concerne les questions posées à cet examen. Comment mesurer l'empathie d'un jeune étudiant, alors que ces valeurs ne peuvent se construire qu'avec le temps.
Si le Conseil décide d'annuler l'examen, "on considère que les étudiants doivent pouvoir poursuivre leurs études, tout simplement, et on estime qu'ils auront droit à un numéro INAMI". Ce numéro serait le prochain obstacle d'un parcours décidément bien chaotique.
Organisé le 8 septembre dernier, l'examen d'entrée a connu un taux de réussite inférieur à 20%, seuls 641 candidats l'ayant réussi sur les quelque 3.500 qui ont passé l'épreuve.
