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"Globalement les filles sont majoritaires à l'exception de certaines catégories techniques. Elles sont majoritaires partout. Environ 60% de la population dans l'enseignement supérieur. Mais là aussi on a des problèmes parce que cette proportion va s'inverser dans le 3ème cycle. Donc elles sont toujours majoritaires dans le 2ème cycle, les masters, mais dans le 3ème cycle (les doctorats, ndlr) ce sont les garçons qui deviennent majoritaires", explique-t-il.
"C'est ce qu'on appelle le plafond de verre. À un moment donné, pour des raisons qui ne sont pas toujours objectives, les filles ne choisissent pas de faire une carrière académique complémentaire et c'est un gros problème", estime le ministre qui tente de remédier à cette inversion entre filles et garçons dans la branche la plus élitiste des études.
Pour cela, il a lancé un master en études de genre, mais surtout un comité "sciences et femmes" pour attirer les femmes vers les carrières scientifiques (là où il y a le plus de doctorats possibles, ndlr), et faire en sorte qu'il y ait plus de professeurs femmes et de femmes dans les métiers scientifiques.
Des filières scientifiques longtemps en déclin chez nous, mais qui vont un peu mieux : "Il y a un léger frémissement en études d'ingénieurs et scientifiques."