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Les festivals francophones inquiets de passer une nouvelle année sans travailler: "On ne tiendra pas deux ans"

Si aucune faillite n'est annoncée pour le moment parmi les grands festivals musicaux francophones, le secteur a indiqué vendredi à l'agence Belga qu'il ne tiendrait peut-être pas une deuxième année sans travailler. La réaction fait suite à l'annonce, jeudi dans L'Avenir, de la faillite de la société PLG, impliquée dans l'organisation du Spa Tribute Festival. Selon son organisateur, Raphaël Warny, cette faillite est provoquée en grande partie par la crise sanitaire actuelle.

"Malgré l'annulation de cette année, nous avions de grands projets pour 2021. Mais d'ici là, l'incertitude concernant le virus sera toujours là et il y aura certainement d'importants frais supplémentaires à prévoir pour les mesures sanitaires", s'est expliqué Raphaël Warny dans les colonnes du quotidien l'Avenir.

La Fédération des festivals de musique de Wallonie et de Bruxelles (FFMWB) a vu le jour début novembre dans le contexte de la crise du coronavirus. Son porte-parole, Jean-François Guillin, se veut rassurant et optimiste, pour le moment, quant à l'avenir des festivals belges.

Mais il craint toutefois un effet domino si les grands événements devaient à nouveau être interdits l'année prochaine. "On n'a pas le choix, aujourd'hui on fait déjà comme si on allait travailler en 2021, les grands festivals nécessitent un an de préparation", explique-t-il a Belga. 

On ne tiendra peut-être pas deux ans. On veut entretenir cet espoir que l'on va redémarrer nos activités l'été prochain

Les festivals sont à l'arrêt depuis bientôt un an ce qui en fait un secteur durement touché par la pandémie. Mais les organisateurs de festivals ne perdent cependant pas espoir et misent sur un retour de leur activité pour l'année prochaine.

"Pour l'instant, aucun des 14 festivals n'est prêt à déclarer une faillite mais on ne tiendra peut-être pas deux ans. On veut entretenir cet espoir que l'on va redémarrer nos activités l'été prochain", continue le porte-parole.

Les organisateurs de festivals ne sont malheureusement pas les seuls à être touchés: "Les régisseurs, les fournisseurs; il y a tout un pan de grandes entreprises aussi qui dépendent de l'événementiel pour faire leur chiffre d'affaires".

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