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Le nombre d'infection sexuellement transmissible est en recrudescence en Belgique. Les IST ont toujours été une menace, pourtant, on en a beaucoup moins parlé que le VIH.
Les IST, les infections sexuellement transmissibles sont en augmentation en Belgique. C'est le cas depuis une dizaine d'années. Un constat qui concerne essentiellement les jeunes. Faut-il vraiment s'inquiéter de cette situation? Comment l'expliquer ?
Cinq fois plus de cas en 10 ans
7.000 nouveaux cas d’infections sexuellement transmissibles ont été dépisté en 2013, c’est cinq fois plus qu’en 2002. D’après la coordinatrice de projet pour Sida’sos, il y a plusieurs causes à cette augmentation. "Il y a tout d’abord le manque d’informations. Les gens ne savent pas forcement que se protéger contre le Sida ne permet pas toujours de se protéger contre toutes les autres IST.
Il y a aussi que lorsqu’on demande de se faire dépister, il faut demander que cela soit fait pour toutes les IST et pas seulement pour le VIH."
Les IST n'ont parfois pas de symptômes
Pour Thierry martin, directeur de la plateforme Prévention Sida, la nature même des IST entraine leur propagation. "
Souvent, les IST n’ont pas de symptômes donc on contamine certainement d’autres personnes car malheureusement on n’utilise pas suffisamment le préservatif."
Trop de focus sur le Sida?
Depuis 25 ans on a mis beaucoup le focus sur la prévention du VIH, du Sida. Cela a peut-être aussi un peu occulté l’importance des autres infections sexuellement transmissibles. C’est pour cette raison que nous voulons vraiment remettre le focus sur la prévention des autres maladies sexuellement transmissibles parce qu’elles touchent aussi d’autres publics que le HIV. La chlamydia touche par exemple surtout les jeunes, notamment les jeunes filles. On veut donc véritablement sensibiliser par rapport à la recrudescence des IST.
Les actions continuent leurs actions de sensibilisations, principalement auprès des jeunes qui sont les plus touchés par les IST.
