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Les pesticides INTERDITS en Wallonie: voici comment les communes peuvent s'adapter

Après une période de transition de cinq ans, l'utilisation des pesticides est interdite sur l'ensemble des espaces publics wallons depuis ce 1er juin. Quelque 140 communes wallonnes sur 262 ont déjà opéré la transition et opté pour des méthodes d'entretien alternatives, selon l'ASBL Adalia 2.0, qui les a accompagnées dans cette démarche.

La période de transition de cinq ans, qui devait amener les gestionnaires d'espaces publics vers le "zéro phyto" arrive à terme ce samedi. Passé ce délai, le recours aux pesticides chimiques ne sera plus autorisé dans les espaces publics wallons. Les gestionnaires de parcs, bords de routes, ainsi que les particuliers disposant d'un trottoir devront se tourner vers des méthodes d'entretien alternatives comme le désherbage thermique ou mécanique. "Pour notre santé et notre environnement, un territoire sans pesticides est la voie à suivre. Il est impératif de nous tourner vers des solutions alternatives", préconise Carlo Di Antonio, ministre wallon de l'Environnement et de la Transition écologique (cdH).

Pour l'ASBL Adalia 2.0, il y a plusieurs possibilités de se passer de pesticides: les machines de désherbage alternatif (thermique ou mécanique), des actions préventives comme la mise en place de paillage dans les parterres, enherber plutôt que désherber, limiter la tonte quand c'est possible ou encore tolérer la végétation spontanée. Près de 140 communes wallonnes sur 262 ont déjà opéré la transition dans un relevé du 15 avril 2019, indique l'association, qui les a accompagnées dans cette démarche. Parmi les 122 restantes, la plupart ont recours aux produits chimiques uniquement pour traiter les cimetières. L'association cite notamment commes bons élèves Tournai, Lasne, Nivelles, Saint-Léger, Léglise, Chaudfontaine, Beauvechain, Jodoigne, Eupen (précurseur - zéro phyto depuis 1984), Plombières ou Enghien.

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