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Les policiers responsables des rapatriements à l'aéroport de Bruxelles dénoncent leurs conditions de travail

Les agents de la police aéronautique de l'aéroport de Bruxelles, responsables du rapatriement des migrants, ont spontanément débrayé ce jeudi matin pour protester contre leurs conditions de travail, a indiqué le syndicaliste Vincent Houssin (VSOA). Les syndicats sont demandeurs, depuis des années, d'une meilleure politique du personnel pour ce service et pour le personnel supplémentaire destiné aux contrôles frontaliers.


"Aux Pays-Bas, 1.600 agents sont actif, à Bruxelles, il sont 450"

Les agents dénoncent les prestations irrégulières à cause desquelles ils éprouvent des difficultés à dormir lors de rapatriements vers des destinations étrangères. Ils sont également mécontents des coupes dans le budget alloué lors de telles opérations, pour les repas par exemple. "C'est la conséquence d'une mauvaise politique des ressources humaines au sein des services de police concernés, par laquelle il est insuffisamment pris en compte du bien-être des gens. Un temps de récupération, et un certain nombre de demandes de congé sont refusés car il n'y a pas assez de personnel présent", explique Vincent Houssin, qui pointe la responsabilité de la police fédérale, et donc du SPF Intérieur.

"Pour les contrôles frontaliers, il y a au moins un déficit de 20 personnes. A l'aéroport de Schiphol aux Pays-Bas par exemple, 1.600 agents sont actifs au total et ils seront bientôt rejoints par 500 effectifs supplémentaires. A Brussels Airport, ils sont 450", précise encore le syndicaliste.

L'interruption de travail des agents devrait durer jusque vendredi matin, selon Rudy Harnie (ACV), alors qu'une réunion est programmée sur la question au sein du comité de concertation de base du secteur. Jusque là, aucun rapatriement n'aura lieu.

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