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Vos vacances d'été pourraient coûter plus cher: le nouveau calendrier scolaire aura un impact sur vos congés

La réforme de l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles engendre de nombreuses discussions. Dans le lot, le prix des vacances d'été, qui débuteront une semaine plus tard. Cela risque de faire disparaître la basse saison dont raffolent les Belges.

La réforme de l'enseignement adoptée par la Fédération Wallonie-Bruxelles et son nouveau calendrier scolaire ont des impacts très variés. Pour les enseignants, les élèves, mais aussi plus généralement pour les familles. Ainsi, cela pourrait avoir des conséquences sur vos vacances d'été dès l'année 2023. Le calendrier prévoit en effet une fin de l'année scolaire le 7 juillet. Mais cette période était justement très convoitée par les vacanciers belges, en raison des prix attractifs.

Ainsi, un témoin de l'émission C'est pas tous les jours dimanche nous annonce que la réservation dans son camping passerait de 1050 à 1800 euros par semaine ! Un constat confirmé par Pierre Fivet, porte-parole de l’Association belge des Organisateurs de voyages. "C’est une bonne chose pour les gens qui partent plus loin parce que cela donnerait l’occasion de partir à Carnaval et à la Toussaint vers des destinations ou une semaine ne suffit pas", tempère-t-il d'abord. "Pour les vacances en voiture, surtout vers la France, c’est quitte ou double. Il y avait beaucoup de gens qui partaient tout début juillet, où les prix étaient plus bas en profitant de la basse saison, quand nos voisins n'étaient pas forcément en vacances. Pour les vacances en avion, c’est une bonne chose, mais en voiture, c’est moins bon. Pour les touristes et pour le secteur", précise-t-il ensuite.

En réalité, il pourrait devenir très compliqué de profiter de cette période plus accessible. "Les gens vont s’habituer et changer leurs habitudes. Ces longues vacances d’été ont été pensées au départ pour que les enfants puissent aider leurs parents en période de récoltes. Cette situation n’est plus du tout adaptée aujourd’hui, mais on voit ce que cela génère comme inégalités", répond Caroline Désir, la ministre de l'Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. 

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