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Les voyageurs boudent les transports en commun: baisse importante de la fréquentation pour la rentrée

Le transport en commun ne se sont pas encore remis de la crise sanitaire. Quelques jours après la rentrée, les chiffres de fréquentation sont toujours très bas sauf sur certaines lignes et certains horaires plébiscités par les écoliers.

La SNCB n'enregistre que 54 % de ses chiffres de l'an dernier pour sa rentrée 2020 : 500.000 navetteurs au lieu de 900.000. Le constat est dressé par les usagers eux-mêmes en gare de Charleroi ce matin. "Ils veulent pas d' être contaminés et préfèrent rester chez eux ou trouver d'autres alternatives pour aller à leur destination", avance comme explication un passager. "Moi ça m'inquiète mais je le prend quand même", avoue une autre passagère d'un train.

Pour la SNCB, ce sentiment de crainte éventuelle fait l'objet de toutes les attentions. Les mesures d'hygiène sont accentuées, des campagnes de communication réalisées et de nouveaux outils mis en place comme cette application qui montre en temps réel le taux de remplissage des trains. "Il suffit simplement d'y encoder son trajet et vous avez avec un système de couleur très clair la possibilité de vous informer sur le taux d'occupation du train et peut-être décider de prendre un autre train en connaissance de cause", explique le porte-parole de la SCNB Vincent Bayer.

Impact financier ?

Après avoir connu une perte de 90 % de voyageurs au pic de la crise, la SNCB observe toutefois un retour progressif du nombre de passagers. Pour son porte-parole, les habitudes de travail ont aussi compté : "le télétravail restant aujourd'hui la norme en tout cas jusqu'au 30 septembre, il est normal de constater qu'on est toujours pas arrivé à un taux de fréquentation telle qu'on l'a connu avant la crise".

Du côté du réseau TEC, on observe aussi une perte de 30 % pour cette rentrée, comparé à l'an dernier. Si les créneaux scolaires semblent bien remplis, le vide se ressent en journée. Avec moins de voyageurs les rentrées financières seront également moindres. Cela aura-t-il un impact financier ? "La volonté du gouvernement wallon qui fournit 80 % du financement est au contraire détendre nos services. En aucun cas des plans de réduction ne sont évoqués", répond le porte-parole TEC Stéphane Thierry.

Sur le réseau TEC, pour le moment moins de 1 % des bus seulement affichent complet.

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