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Les ZTRINGZ font fureur dans les cours de récré: pourquoi c'est bien pour vos enfants?

Vos enfants jouent peut-être eux aussi avec de longues ficelles multicolores. Ça s'appelle un Ztringz : un jeu vieux comme le monde mais qui a été remis au goût du jour et qui fait fureur dans les cours de récré.

Il y a le hamac, l'étoile ou encore le parachute. Dans les cours d'écoles, les doigts s'emballent, tricotent autour d'une boucle en corde jusqu'à obtenir la figure désirée.

"La tour Eiffel, la boite à diamants, le parachute", cite encore une fillette. Elle a appris à effectuer ces figures "sur Youtube et dans la cour, c'est là qu'on apprend tous les trucs", ajoute-t-elle.

Certaines figures plus compliquées se réalisent à 4 mains. Les doigts gagnent en dextérité, la mémoire travaille également, l'ordre de chaque geste étant primordial à la réussite d'une figure. Le jeu est simple, intéressant et rappelle des souvenirs.

"Tout à fait, je jouais à ça aussi quand j'étais petite, se souvient Sophie Robinet, une institutrice. Mais malheureusement, ils n'étaient pas aussi beaux. On avait les élastiques que nos parents et nos grands-parents mettaient dans les pantalons pour les reserrer."

Dans cette école, le Ztringz est là depuis une semaine seulement. "Après 3 jours, tout le monde en avait. Tout le monde l'a, il faut l'avoir", explique un enfant conquis par le jeu.


Les magasins suivent la tendance

Résultat : dans les magasins qui en vendent, c'est le rush. "C'est le genre d'article qu'il faut absolument avoir parce que c'est une énorme demande, explique Renaud De Schryver, responsable d'un magasin de jouets. Maintenant voilà, c'est le genre d'article qu'on a et qui vont, du jour au lendemain, s'arrêter. Le problème, c'est toujours de savoir quand."

Le jeu passera-t-il l'été et reviendra-t-il dans les cours de récré en septembre ou bien dans une trentaine d'années ? Impossible à dire pour lui.

Côté prix, c'est abordable : entre 2,50 euros et 3,50 euros. Il y a aussi des modèles fait maison, qui ne coûtent quasi rien.

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