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Manif et nouvelles perturbations aux TEC: "INSUPPORTABLE" dit le ministre Di Antonio qui explique le service minimum de 2018

De nombreux chauffeurs des TEC participent ce matin à une nouvelle manifestation syndicale contre la politique du gouvernement qui démarre à Liège à 10 heures du matin. En conséquence, le trafic des bus est, une nouvelle fois, fortement perturbé aujourd'hui. C'est la quatrième fois depuis début septembre. Le journaliste politique Martin Buxant a demandé au ministre wallon de la Mobilité, Carlo Di Antonio, ce qu'il faisait pour les usagers.

"Effectivement, c'est pas facile, ça fait déjà quatre journées depuis début septembre. Et on nous annonce encore des mouvements la semaine prochaine, ça devient relativement insupportable. Le parlement a très bien pris la mesure des choses en votant une série de dispositions la semaine dernière. Maintenant, il faut les mettre en oeuvre dans le cadre du prochain contrat de services publics qui est en cours de négociations", a déclaré le ministre sur Bel RTL.


À quand le service minimum aux TEC?

"Pour 2018, il y aura une organisation des services. Prenons le cas d'aujourd'hui: ils souhaitent manifester à Liège, ils sont sans doute quelques dizaines ou centaines de la société des TEC, sur 5000 travailleurs, à aller manifester. Et donc, potentiellement, on en a 4500 qui potentiellement pourraient travailler aujourd'hui et faire fonctionner certaines lignes. Nous souhaitons pouvoir organiser les services avec ces effectifs-là", a expliqué Carlo Di Antonio sur Bel RTL.


Pas de bus car dépôts bloqués... alors que les chauffeurs voulaient travailler

Les chiffres avancés par le ministre sont corroborés ce matin par des chauffeurs TEC en colère. "Si les bus ne sont pas sortis aujourd'hui à Liège et environs, ce n'est pas le choix de la majorité des chauffeurs... mais de quelques délégués syndicaux qui ont volontairement bloqué les sorties des dépôts de manière "unilatéralement démocratique". Il faut le crier haut et fort: 90% des employés travailleraient sans ces blocages. Il faut que la population le sache", nous a expliqué l'un d'eux ce matin.


En France, on déclare la veille si on est gréviste ou pas

"L'idée d'organiser les services avaient déjà été travaillées avec différents syndicats il y a un an. On était pas loin d'un accord.
Quand on veut participer à un mouvement qui concerne l'ensemble des secteurs, ceux qui veulent manifester peuvent y aller, c'est le droit de grève qui est maintenu. Et ceux qui souhaitent travailler doivent pouvoir le faire. Cela existe en France. À 10 kilomètres de chez moi, en France, à Maubeuge, on déclare la veille si on est gréviste ou pas. Et en fonction de cela, on organise les services", a renchéri le ministre.

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