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Manifestation place de la Monnaie à Bruxelles pour réclamer des salaires plus égalitaires

(Belga) Environ 300 personnes, selon les organisateurs, se sont rassemblées lundi de 17h30 à 19h00, sur la place de la Monnaie à Bruxelles, pour les droits des femmes, et plus spécifiquement sur la question des salaires.

Beaucoup des manifestants étaient présents sous les couleurs verte et rouge des syndicats CSC et FGTB. D'autres mouvements étaient cependant présents, parmi lesquels le Conseil des femmes néerlandophones de Belgique.     Différents groupes syndicaux qui avaient mené des actions dans leurs entreprises en journée, par exemple à H&M, de même que de simples citoyens ont rallié la manifestation. Certains ont arboré des pancartes pour la communauté LGBTQI+ (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, queers, intersexués et autres).     Une chorégraphie a été réalisée sur la chanson "Money, money, money" du groupe Abba. Des slogans ont été scandés comme "on est plus chaud que les machos". D'autres comme "sans les travailleuses, le monde s'arrête" et "0,4%, ceci n'est pas une augmentation" étaient portés sur des pancartes.     "Les femmes ont des salaires 23,8% moins élevés que les hommes annuellement, selon le dernier rapport de 2020 de l'Institut pour l'égalité des hommes et des femmes", souligne Alicia Schmit, permanente pour la question des femmes à la CSC Bruxelles. "A un même poste, il y a des salaires différents, mais c'est aussi dû au fait que les femmes travaillent beaucoup à temps partiel, souvent à la demande de l'employeur. Parmi les personnes qui travaillent au salaire minimum, 68% sont des femmes dans des secteurs avec des salaires bas, majoritairement occupés par des femmes, comme le nettoyage. On ne trouve pas acceptable de se limiter à 0,4% d'augmentation de salaire brut pour les deux années à venir, selon la marge maximale définie en janvier par le Bureau Fédéral du Plan, surtout dans des secteurs qui vont très bien comme la grande distribution. Les femmes y ont travaillé comme des folles, en prenant de gros risques, pendant la crise sanitaire." (Belga)

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