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Manifestation SHAME: plus de 34.000 personnes

La manifestation "Shame: No Governement - Great Country", fut un succès. Les Belges étaient plus de 34.000 ce dimanche pour dénoncer l'immobilisme politique.

Environ 34.000 personnes selon la police, et 45.000 selon les organisateurs, se sont rassemblées dimanche après-midi pour participer à la manifestation citoyenne SHAME, qui entendait dénoncer l'absence de gouvernement en Belgique. Derrière des pancartes indiquant "De la bière, des frites et un gouvernement", des slogans tels que "Je crie pour sauver mon pays" ou encore des parodies de chansons comme "Si t'as pas de gouvernement, tape dans les mains", les manifestants ont défilé sans heurts.

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Incident avec des activistes du TAK

A l'exception de l'interpellation de 5 activistes du Taal Aktie Komitee (TAK), la police n'a constaté aucun autre incident durant la manifestation. Des huées se sont toutefois faites entendre aux abords du 16 rue de la Loi et devant le siège du CD&V.

Cinq jeunes créent l'événement

Lors des discours tenus à la fin de la manifestation au Cinquantenaire, les organisateurs ont quant à eux rappelé que l'événement avait été organisé dans un esprit de solidarité et de confiance. "En quelques jours, cinq jeunes ont réussi à créer cet événement rassembleur, là où les politiciens échouent depuis 223 jours", s'est notamment félicité Thomas Royberghs, l'un des organisateurs. "Se rassembler sans tenir compte des barrières politiques, culturelles et sociales qui sont censées nous différencier. Se rassembler dans la solidarité et la confiance. Se rassembler dans l'optique que ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare", ont encore souligné les organisateurs en français, néerlandais, allemand et anglais.

Une action "un peu naïve"

Les jeunes initiateurs ont toutefois admis que leur action était "un peu naïve" et "vide de solution ou de contenu" mais "est-il si naïf de demander que l'on fasse primer l'intérêt général à l'intérêt d'un parti ou d'une communauté? ", se sont-ils demandé. Peu d'hommes et de femmes politiques étaient présents lors de la manifestation. "Ce sont également des citoyens mais personnellement, j'aurais trouvé hypocrite qu'ils soient présents. Ceci dit, nous n'avons pas été mis en contact avec eux aujourd'hui", a encore expliqué Thomas Royberghs. Les cinq initiateurs espèrent enfin que leur manifestation, qui avait débuté à la gare du Nord pour se disloquer au Cinquantenaire, sera le début d'un mouvement de protestation plus important.

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