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Mauvaise période pour les traiteurs: avec les évènements annulés, les carnets de commandes sont presque vides

C'est la galère pour les traiteurs... Alors que le mois de janvier est généralement rythmé par les salons, (dont notamment celui de l'auto), les fêtes d'entreprise, des lancements de produits, des présentations de plans, ce début d'année 2022 est morne pour l'activité des traiteurs. Le nouveau variant du coronavirus, l'Omicron jugé très contagion, a précipité la prise de nouvelle règles pour endiguer la pandémie. Alors que la plupart des événements sont annulés, les carnets de commandes sont presque vides.

Arnaud Tébéri, porte-parole de l'Union professionnelle des traiteurs: "C'est très simple, on n'a pas de travail. On a quelques sandwichs pour maximum 50 personnes à des funérailles. On a éventuellement 50 ou 100 personnes à un mariage, mais ce n'est pas ça qui fait une réelle activité. Ce n'est pas ça la valeur ajoutée des traiteurs évènementiels. Pour le moment, on est plus ou moins sous perfusion. Il y a un certain nombre d'indemnités qui ont été prévues mais qui sont vraiment très limitées par rapport à notre secteur. Je pense qu'on arrive en moyenne à une indemnité d'environ 1000-1200 euros par mois, si on lisse les aides qu'on a reçues en Wallonie. Ce n'est pas avec cela qu'on arrive à payer un loyer, du personnel, un camion frigo,  des chambres froides. Donc oui, d'un point de vue financier, c'est très compliqué."

Du côté de l'Union professionnelle des traiteurs, on redoute des faillites sans reprise. Sur environ 700 entreprises traiteurs en Belgique, une cinquantaine ont déjà fermé ou ont été restructurée.

L'Union professionnelle des traiteurs demandent deux choses: pouvoir reprendre ses activités (pas bien différentes qu'un resto) et avoir un plan de sortie pour prévoir les choses. Quid des mariages ? Cela se prépare 2, 3, 4 ou 5 mois à l'avance. Mais dans quelles conditions ?

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