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Mise en place d'un plan d'action suite au scandale des prothèses PIP

La ministre de la santé va présenter aujourd'hui, à tous les acteurs concernés, son plan suite au scandale des prothèses PIP. Service Public Fédéral santé publique, Inami, Société de Royale de Chirurgie plastique ou encore Agence Fédérale des Médicaments et Produits de Santé vont être appelés à se prononcer. Laurette Onkelinx veut que les implants mammaires soient désormais contrôlés régulièrement, et enregistrés.

On estime à 674 le nombre de prothèses PIP implantées sur des femmes belges. Prothèses réalisées à base de silicone industriel et non médical, et qui présentent de sérieux risques de suintement et de rupture. D'où l'inquiétude de celles qui en sont porteuses.

Des patientes désemparées

Cinq Belges ont déjà demandé qu'elles soient retirées. Jean-Luc Nizet préside la société belge de chirurgie plastique. Il est au micro de Vanessa Costanzo : "On n'a plus que des coups de téléphone. On a des mails, des dizaines de coups de fil. Moi je n'ai jamais mis de prothèse PIP donc c'est plus facile de répondre quand on en a jamais mises, mais j'aurai pu en mettre. Je veux dire que c'est un produit qui a été tout à fait homologué en Belgique, qui avait l'accord et l'aval de l'agence et des produits et médicaments donc ceux qui l'ont mis les ont mises de bonne foi. Donc les patientes se positionnent d'una part vis-à-vis de certaines de nos membres qui les ont opéré et donc on leur demande de contacter les membres en question. Certains sont retraités, d'autres n'étaient pas des chirurgiens plasticiens. Là, se pose le problème: que peut-on faire aux patientes qui n'ont pas été opérées par des chirurgiens plasticiens et qui sont maintenant désemparées."

La ministre de la santé assure que le retrait des prothèses PIP et la réimplantation qui s'en suivra seront remboursés si le chirurgien qui pratique ces interventions les estime nécessaires.

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