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(Belga) "L'impact de la crise sanitaire sur les comptes de la Ville de Namur ne sont pas aussi catastrophiques qu'on l'avait prédit", a constaté mardi soir Maxime Prévot (cdH) devant le conseil communal. Mais il faut prévoir des répercussions à plus long terme, a prévenu le bourgmestre.
Le compte 2020 se termine moins mal que la ville de Namur a pu l'envisager, avec un résultat global en boni de 6.100.944,48 euros, alors qu'il était prévu à hauteur de 4.170.386,36 euros. "Il y a, certes, eu moins de recettes que prévu en 2020 du côté des parkings et horodateurs et des allégements fiscaux notamment. Mais un certain nombre de dépenses n'ont pas été exécutées à un rythme normal comme les activités, le carburant, les subventions qui ont été limitées", a expliqué le bourgmestre de Namur devant le conseil communal mardi soir. Pour mesurer l'impact de la crise sanitaire sur les finances, l'attention se porte sur la modification budgétaire 1. "Celle-ci intègre une série d'informations qu'on ne connaissait pas quand le budget initial 2021 a été arbitré, alors que nous n'avions pas encore toutes les perspectives, dont la durée de la crise sanitaire", a précisé Maxime Prévot. Des ajustements budgétaires ont été réalisées, entre autres, en fonction des mesures de soutien complémentaires à différents secteurs, ainsi qu'à des recettes en diminution pour les piscines (-300.000 euros), l'enseignement (-200.000 euros) ou les locations (- 281.250 euros). "Nous avions envisagé pour 2021 un déficit de 2 millions d'euros, il se profile désormais à hauteur de 7,8 millions d'euros", a annoncé Maxime Prévot. La Ville de Namur pourra assumer ce déficit, notamment grâce à son bas de laine, qui avoisine actuellement les 20 millions d'euros. "On peut continuer quelques années encore à atteindre l'équilibre budgétaire. Mais nous aurons besoin d'un soutien régional structurel à l'avenir", a mis en garde le bourgmestre namurois. (Belga)