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Négociations salariales, fin de carrière et mobilité: patrons et syndicats se retrouvent pour des discussions "difficiles"

Une marge salariale à 1,1% constituerait un bon début dans les négociations sur un accord interprofessionnel (AIP) 2019-2020, mais il ne s'agit que d'un élément dans l'ensemble du dossier, ont rappelé lundi matin Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC, et Robert Vertenueil, président de la FGTB. Syndicats et patronat se retrouvaient lundi au siège de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique) à Bruxelles pour négocier cet AIP. "Nous venons aujourd'hui avec un état d'esprit volontariste", ont affirmé les responsables syndicaux.


"Un bon départ"

Les partenaires sociaux, réunis au sein du Groupe des Dix, doivent s'accorder sur la marge d'augmentation des salaires pour les années 2019 et 2020. Les négociations avaient échoué fin janvier car les syndicats refusaient de limiter la hausse possible à 0,8%. Depuis, le Conseil central de l'Économie (CCE) a réévalué la marge disponible à 1,1%.

Mario Coppens, président de la CGSLB, a indiqué lundi que ce taux constituait un minimum. Robert Vertenueil a estimé que l'avis du Conseil central de l'Économie représentait un bon départ pour la journée de négociations, mais que de nombreuses autres parties du dossier restaient aussi à négocier comme les mesures de fin de carrière, la mobilité, les conditions de travail... Les syndicats misent également sur une hausse du salaire minimum. La secrétaire générale de la FGTB, Miranda Ulens, évoque une hausse de 10% ou un minimum d'un euro l'heure.


"Une démarche volontariste"

L'issue de la réunion de lundi dépendra également des "ouvertures du patronat", selon Marie-Hélène Ska, mais "nous venons dans une démarche volontariste". "L'optimisme n'a rien à faire ici. Nous sommes réalistes et volontaristes et nous espérons travailler avec des gens sérieux", a ajouté Robert Vertenueil. Le président de la CSC, Marc Leemans, s'attend, lui, à des négociations "terriblement" difficiles.

"Les discussions devraient durer jusqu’à 18 heures, si tout se passe bien", a indiqué notre journaliste Simon François.

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