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Nouveau calendrier scolaire: les interrogations et contrôles interdits durant la semaine de reprise après les congés

La ministre de l'Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir (PS), a rappelé lundi que les écoles ne pouvaient organiser d'interrogations, contrôles ou examens durant la première semaine de cours après une période de vacances. "J'ai chargé mon administration de faire une piqûre de rappel aux écoles", a assuré Mme Désir, interrogée en commission de l'Éducation sur la bonne application du nouveau calendrier scolaire qui interdit en théorie aux écoles d'organiser ce type d'épreuves la semaine de retour à l'école après un congé, ceci pour éviter que celui-ci ne se transforme en période de blocus.

Plusieurs parents, relayés par la Ligue des familles, s'étaient plaints de l'organisation de contrôles à la rentrée d'après-Toussaint, ainsi que de l'attribution de devoirs durant les vacances. Si les épreuves sommatives - c'est-à-dire des interrogations qui visent à faire le bilan des apprentissages et qui interviennent dans la comptabilité des résultats annuels de chaque élève - sont interdites la semaine qui suit une période de vacances, en revanche, les épreuves formatives - qui permettent à l'élève de savoir où il en est dans l'assimilation de la matière mais sans que cela influe sur son bulletin - sont, elles, bel et bien autorisées.

La nouvelle réglementation sur les rythmes scolaires permet également aux enseignants de donner des devoirs et travaux à réaliser durant les périodes de vacances scolaires, a souligné la ministre. "Il n'y a donc pas d'interdiction générale de donner du travail à domicile pendant les vacances", a-t-elle insisté. Sur base du nouveau calendrier d'application en FWB, les élèves de tout l'enseignement obligatoire alternent désormais des périodes de sept semaines de cours avec deux semaines de vacances à la Toussaint, Noël, Carnaval et Pâques.

Devant les députés, Mme Désir a reconnu que certaines écoles, sans doute par méconnaissance de la nouvelle réglementation, avaient effectivement organisé durant la récente semaine de rentrée des épreuves sommatives alors qu'elles n'en avaient normalement pas le droit. 

Elle a promis que les services seraient plus vigilants pour que cela ne se reproduise pas après les prochaines vacances de Noël. Dans l'opposition, la députée Marie-Martine Schyns (Les Engagés) a mis ces errements de certaines écoles sur le compte d'une réforme du calendrier "qui a été appliquée à toute vitesse".

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