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Nouvelle attaque informatique: le virus est plus efficace que le précedent et peut rapporter de l'argent aux pirates

Une nouvelle attaque informatique de grande ampleur est survenue. Elle est de plus grande envergure que la précédente et attaque des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde. Cette attaque permet aux pirates de créer et récupérer de la monnaie virtuelle. Et comme nous l'expliquent nos reporters François Genette et Vincent Wilbert, il est très difficile de savoir si votre ordinateur a été infecté par le virus.

Adylkuzz. C’est le nom du virus qui a infecté des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde. Il est sans doute encore plus efficace que son prédécesseur et est très différent du virus Wannacry qui a fait trembler l’internet mondial le week-end dernier. L’objectif de ce programme malveillant est très précis: "D'après ce qu'on sait, c'est un virus qui va créer une monnaie virtuelle, ou en tout cas, créer des composantes de cette monnaie virtuelle, éclaire Olivier Bogaert, commissaire à la computer crime unit de la police fédérale. Et donc, pour créer cette monnaie, ce virus a besoin de la puissance de calcul de l'ordinateur. Il envoie ensuite les résultats par l'intermédiaire d'internet vers des adresses cryptées donc très difficiles à remonter".

 
L'attaque peut être très lucrative pour les pirates

La monnaie virtuelle dont il est question se nomme Monero. Il s’agit d'une devise virtuelle cryptée et opaque que les pirates informatiques chevronnés peuvent écouler sur des marchés parallèles. Une attaque de ce type peut donc se révéler très lucrative.

Un virus très discret

Mais la grande puissance de ce nouveau virus  c’est sa discrétion. Ici pas de message de rançon ni d’alerte. Il reste extrêmement discret et est difficilement décelable par l’utilisateur de l’ordinateur infecté. "Il travaille en arrière-plan mais il y a quand même une mise en évidence, semble-t-il: il ralentit les machines. Il faut y être attentif", poursuit Olivier Bogaert.

Les anti-virus eux sont pour la plupart incapables de déceler la signature numérique. Mais leur analyse du comportement du pc qu’ils protègent peut leur permettre de détecter la présence de ce nouveau parasite virtuel. 

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