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Pénurie d'instructeurs d'auto-école: "On va vous mettre un stagiaire qui n'est pas ou peu formé"

On manque de moniteurs pour former les futurs automobilistes dans les auto-écoles. La pénurie est telle qu'on fait appel aux Français qui seraient intéressés.

Le métier d'instructeur d'auto-école n'attire pas les demandeurs d'emploi. Trois raisons expliquent cette pénurie: les examens d'entrée compliqués, des horaires décalés et un salaire pas très attractif. 

Du coup, certains instructeurs donnent déjà cours avant d'avoir fini leur propre formation. 

"On va vous mettre un stagiaire qui n'est pas ou peu formé. Evidemment le prix sera moins cher. Bien souvent ces stagiaires ne sont pas payés et donc forcément la qualité est moins bonne. Et dans la même école, vous pouvez avoir une qualité qui est variable en fonction de l'instructeur que vous avez", assure Hugues Cherpion, président de la fédération des auto-écoles Federdrive au micro RTL INFO de Gauthier Falque.

Cette situation entraîne aussi une nécessité de faire appel à des instructeurs étrangers.

"La pénurie actuellement fait que finalement on doit se retourner vers certains instructeurs qui viennent d'autres pays, comme les Français qui viennent en Belgique pour raison fiscale et qui restent donc domiciliés en France. Vu les principes d'imposition français, ils ne sont pas imposés, donc cela représente un sursalaire de plusieurs centaines d'euros par mois", indique Hugues Cherpion.

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