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Le permis de conduire pourrait être plus difficile à obtenir dès l'année prochaine. Les fautes graves seront en effet plus sévèrement sanctionnées. C'est pour cette raison que les candidats se pressent dans les centres d'examen, qui sont deux fois plus fréquentés que d'habitude. Justine Roldan-Perez et Aline Lejeune se sont rendues dans celui de Couillet, dans la région de Charleroi pour le RTL info 13h.
Depuis un mois, devant le centre d'examen de Couillet, des candidats attendent l'ouverture. Frédéric est formateur. Aujourd'hui, il accompagne ses 14 élèves, impatients d'obtenir leur permis théorique.
"Il y a une précipitation pour venir passer l'examen vu la difficulté qu'il y aurait, qui pour moi n'est pas une difficulté réelle mais, pour les stagiaires, l'est. Une crainte avec les questions à 5 points", explique-t-il.
"J'ai décidé de le passer cette année, et de réussir aussi. Après, j'achète ma voiture et je commence à rouler", se réjouit déjà une stagiaire.
"On se met la pression avant que la loi ne change"
À partir de janvier 2018, une faute grave fera perdre immédiatement 5 points au candidat. Ce durcissement de la cotation inquiète, sachant que la réussite de l'examen reste fixée à 41 sur 50.
"On passe de 9 fautes à peut-être deux fautes graves qui pourront nous couter le permis, calcule un autre stagiaire. Du coup, on se met la pression maintenant avant que la loi ne change".
"À partir de 2018, ils vont se baser sur la gravité des fautes, note une personne venue passer son permis, et ce sera vraiment compliqué donc il mieux vaut le passer maintenant".
Centres d'examen et horaires adaptés
Si habituellement les centres de Wallonie font passer 150 examens théoriques quotidiennement, depuis plusieurs semaines, plus de 300 candidats se présentent chaque jour, cela demande donc de revoir l'organisation.
"On a mis plus d'ordinateurs, tout le personnel est là pour rendre service aux gens et on a fait un changement avec les horaires du centre: tous les gens peuvent passer l'examen jusqu'à 17h", explique Sophie Thiebaut, porte-parole du GOCA.
Le taux de réussite à l'examen théorique est d'un peu moins de 40%, et il pourrait diminuer à partir de janvier.
