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Huit vols par jour en moyenne, c'est la situation à laquelle sont confrontés les parcs à conteneurs, notamment en province de Liège. Des métaux, des vêtements, de l'huile même...tout y passe, et les gestionnaires semblent, pour l’instant, bien impuissants.
Peut-être profiterez-vous de ce samedi pour vous rendre dans votre parc à conteneurs. Des recyparcs qui sont toujours plus souvent la cible de voleurs. Rien qu'en province de Liège, Intradel, l'intercommunale de gestion des déchets, a enregistré 233 vols dans 22 de ces parcs au mois de juillet. Mais un peu partout en Belgique, les plaintes se multiplient.
Qu'est-ce qu'ils volent?
Les voleurs viennent chercher, à la nuit tombée, des électroménagers, des métaux, mais aussi parfois de l'huile ou des vêtements. "Quand on part, parfois on les vois en train de surveiller notre départ. Mais on ne peut rien, on avertit notre chef qui lui, à son tour, avertit la police", explique Hamda, qui travaille dans un recyparc de la région liégeoise, au micro de Frédéric Moray pour Bel RTL.
Quelles peines?
Pour tenter d'enrayer le phénomène, des caméras de surveillance ont été installées, des rondes de police sont organisées et des auteurs sont régulièrement identifiés et condamnés. "Souvent on arrête une ou deux personnes qui sont dans les parcs avec quelqu’un qui, à l’extérieur, fait le guet et/ou attend dans une camionnette", rapporte Jean-Jacques De Paoli est le porte-parole d'Intradel, l'intercommunale liégeoise de gestion des déchets. Les condamnations peuvent aller de l'amende à la peine d'intérêt général, en fonction du type de vol et de l'état de récidive.
13,5 millions de tonnes de déchets dérobés à Charleroi
Mais il est difficile de chiffrer les pertes engendrées par ces vols. A l'ICDI, Intercommunale de déchet dans la région de Charleroi, on a enregistré pour 13,5 millions de tonnes de déchets dérobés, soit une perte estimée de 3.000 €. "L’idée, en 2017, c’est de parvenir à chiffrer de manière claire pour aussi prendre des décision. Quels est le manque à gagner réel ? Éventuellement prendre d’autres solutions", ajoute M. De Paoli.
Du gardiennage, murer les parcs sont des solutions encore trop coûteuses pour être envisagées à l’heure actuelle.
