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Plus de 500 burn-out à la police enregistrés en un an: "Ces hommes ne sont pas des robots. Ils n'en peuvent plus"

Le service "stress team" de la police fédérale a effectué plus de 3.500 consultations entre le 1er mai 2017 et le 30 avril 2018, dont 504 pour des cas de burn-out, selon des chiffres transmis par le ministre de l'Intérieur Jan Jambon à la députée socialiste Nawal Ben Hamou. L'information est développée samedi par les journaux de Sudpresse.

Les statistiques évoquent également 145 cas de dépressions. "Ces hommes ne sont pas des robots. Ils n'en peuvent plus, tout simplement. Depuis les attentats terroristes, la pression sur leurs épaules est énorme. Le ministre Jambon voulait engager 1.400 aspirants inspecteurs cette année, mais il a seulement été possible d'en trouver 800", souligne Mme Ben Hamou.


Des séminaires de gestion de stress organisés

De son côté, le ministre de l'Intérieur a précisé que des formations étaient proposées pour sensibiliser la ligne hiérarchique à la prévention du burn-out.

Le stress serait lié aux relations hiérarchiques compliquées et à la dégradation générale sur le terrain, selon les quotidiens. "Une formation à la sensibilisation et la détection du burn-out pour tous les membres du personnel va être développée", ajoute le ministre Jambon.

"Des séminaires de gestion du stress sont déjà organisés plusieurs fois par an, ainsi que des parcours bien-être qui permettent aux membres du personnel de pouvoir aborder des techniques de gestion du stress et de les poursuivre au-delà de la sphère professionnelle."

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