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Pokémon Go profite aux professionnels du tourisme: les joueurs viennent "chasser" dans les musées et les parcs

Si cette application peut s'avérer dangereuse quand on est absorbé par ce qui se passe sur l'écran, elle présente aussi un certain intérêt pour les professionnels du tourisme. Certains l'ont bien compris, notamment les responsables du parc de Mariemont, dans la région du Centre. Reportage de Jimmy Méo et Gaetan Zanchetta.

Tout au long de la journée, des dizaines de chasseurs de Pokémon passent devant la source de Jef Lambeau. Des habitants de la région, parfois de plus loin, qui connaissaient parfois l’endroit, mais viennent désormais beaucoup plus souvent. "Je connais tout ici parce que je suis d’ici en fait. Mais maintenant je viens chasser. Je suis là tous les jours. C’est chouette", s’enthousiasme une fan du jeu.


"Un petit appel aux participants"

Cette chasse virtuelle se fait à quelques pas d’un musée aux collections bien réelles. Une opportunité qui a été bien comprise par les responsables du musée royal de Mariemont. Ceux-ci ont répertorié toutes les curiosités du parc liées aux Pokémons. "On a fait un petit appel aux participants pour bien prévenir qu’il y avait différents leurres mis en place dans le parc", explique Mélanie Thiry, porte-parole du musée royal de Mariemont.


Attirer les jeunes à l'intérieur du musée grâce aux Pokémons

Le défi est donc de faire rentrer un public plus jeune, plus geek, à l’intérieur des établissements culturels. Le musée de Mariemont réfléchit à cette prochaine étape. "Peut-être dans la cafétéria du musée, mais l’entrée du musée est régie par un droit d’entrée. C’est là où réside le problème éthique mais pourquoi pas. Le musée recèle de trésors", explique Marie-Cécile Bruwier, directrice scientifique du musée royal de Mariemont.

Au Canada, plusieurs musées laissent ponctuellement les visiteurs payer un droit d’entrée qu’ils choisissent pour ce qu’ils appellent une Poké party.

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