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La réunion entre les syndicats de police et la ministre de l'Intérieur n'a rien donné: entre contrôles et piquets de grève, les actions vont continuer

La réunion en visioconférence entre le front commun syndical policier et la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden à propos notamment d'une revalorisation salariale et des aménagements de fin de carrière a tourné court mardi après-midi. Les deux parties doivent se revoir lundi. En attendant, les syndicats ont poursuivi leurs actions dès mercredi, cette fois devant les palais de Justice du pays.

Ce mercredi matin, l'entrée du Palais de justice a été bloquée par des policiers manifestants. Face à la colère des policiers, plusieurs juges leur ont demandé d'arrêter. "Peu après 9h, les juges sont descendus pour nous demander de rendre justice. Nous comprenons la mission de la justice. Nous sommes un maillon de la chaîne pénale. Mais il faut comprendre nos revendications. Une majorité d'entre eux nous ont d'ailleurs dit qu'elles étaient légitimes", explique Fabrice Discry, délégué permanent du syndicat national du personnel de police et de sécurité. 

Le personnel policier en a ras-le-bol

À Bruxelles, des syndicats ont continué leurs action de mobilisation entreprises depuis plusieurs jours. Objectif: mettre la pression sur la ministre de l'Intérieur. "On a eu une négociation avec la ministre de l'Intérieur. Mais elle n'a abouti à rien. Une fois de plus, elle est venue les poches vides. Ça fait plus d'une semaine que l'on mène des actions et le personnel policier en a ras-le-bol", explique Mario Thys, délégué permanent du syndicat national du personnel de police et de sécurité. 

Sans accord, ces agents continueront de suivre un calendrier d'actions établi. Dès jeudi, les contrôles routiers s'intensifieront sur nos routes. Vendredi, de nouveaux piquets de grève sont prévus aux abords des aéroports wallons et bruxellois. "Jusqu'où irons-nous? Tout dépend de la réaction du gouvernement et de la ministre. On se revoit lundi. Selon le résultat, soit on durcit le mouvement, soit on le diminuera", ajoute Xavier Simons, délégué provincial du syndicat libre de la fonction publique.

Dès le premier décembre, les 185 zones de police locale soit près de 35.000 agents pourraient se joindre au mouvement pour une revalorisation salariale et des avantages au départ à la pension. 

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