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Alors qu'hier, les fédérations de transports ont demandé la levée des blocages, le mouvement s’est au contraire étendu ce matin. Pourquoi ?
Parce que les chauffeurs indépendants ont, eux, décidé de durcir le mouvement. Ils n'apprécient pas la décision du ministre wallon des travaux public. Maxime Prévot rejette catégoriquement l'idée de retirer les routes nationales du régime de redevance kilométrique. Une décision qui fait grincer des dents ces petits transporteurs indépendants.
C'est le cas de David, chauffeur dans le Hainaut: "On ne bouge pas, c’est au finish, tant qu’il n’y a rien pour nous. De toute façon c’est ça ou on crève en fait, parce qu’on n’aura plus rien quoi."
Il y a donc d'un côté les chauffeurs indépendants qui agissent sans réelle coordination, et de l'autre les fédérations de transport. Certaines ont fait savoir hier qu'elles se désolidarisaient des actions et demandent l'arrêt immédiat des barrages (ce qui n'est pas le cas de l'UPTR, ndlr). Isabelle De Maegt, porte-parole de la FEBETRA, la fédération belge des transporteurs: "Nous comprenons qu’ils sont inquiets mais ce que nous ne comprenons absolument pas, c’est qu’ils prennent en otage les collègues transporteurs."
Les fédérations de transport souhaitent en effet laisser une chance à la nouvelle rencontre prévue le 14 avril avec le ministre wallon du budget Christophe Lacroix.
