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Pourquoi n'y a-t-il pas de contrôle préventif aux aéroports pour le coronavirus? Maggie De Block répond à vos questions (vidéo)

La ministre de la Santé, Maggie De Block, a été interrogée dans le cadre du RTL INFO 19H ce dimanche. Quelques heures plus tôt, elle a participé à une réunion du comité restreint des ministres du gouvernement fédéral.

Nous lui avons présenté deux questions qui reviennent fréquemment dans les messages que vous nous envoyez via le bouton orange Alertez-nous ou sur Facebook.

Simon François: Une question envoyée par Laurent. Est-on capable de faire face à 200 ou 300 cas simultanément?

Maggie De Block: Evidemment, on a chaque année la grippe hivernale. Là on l'a eu mais ce n'était pas aussi aigu que les autres années. Quand on a une grippe hivernale aigue, on a plus que 300 ou 500 personnes qui ont besoin de soins spéciaux. Oui, on a assez de capacités dans nos hôpitaux. On a même fait un worst case scenario (note: scénario du pire cas), comme si tous les gens infectés étaient aussi très malades. Mais on sait que 80% des personnes ne sont pas malades, 15% sont malades mais peuvent encore se soigner à la maison ou quelques jours à l'hôpital puis à la maison, et seulement 5% des personnes sont vraiment gravement malades, et ça ce sont surtout les personnes âgées de plus de 80 ans et surtout les hommes.

Simon François: Pourquoi laisse-t-on revenir des personnes de pays contaminés sans contrôle préventif? Est-ce que contrôler les touristes, les Belges qui reviennent de pays comme l'Italie ou la France, les contrôler a priori, c'est possible?

Maggie De Block: Scientifiquement, ce n'est pas possible. Parce que tout d'abord il y a le temps d'incubation. Ça veut dire qu'on est infecté mais le virus n'est pas actif. Et aussi il y a, dans 80% des contaminations, il n'y a pas de symptôme. Donc c'est impossible scientifiquement d'avoir une méthode… La température ou quelque chose d'autre pour vraiment savoir si la personne n'est pas touchée par le virus.

> RTL INFO répond à vos nombreuses questions sur l'épidémie grâce à l’éclairage de spécialistes

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