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Préavis de grève au sein de la police: voici pourquoi des agents ne veulent pas du centre pour transmigrants au 127 bis

Plusieurs syndicats de police menacent de faire grève pour dénoncer le manque de sécurité qu'ils ont observé au centre pour transmigrants à Steenokkerzeel.

Un préavis de grève a été activé mercredi par quatre organisations syndicales représentatives au sein de la police, peut-on lire sur le site internet du Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS). Ce préavis, qui court du 12 au 22 octobre, vise à dénoncer les conditions de travail dans le centre récemment ouvert pour accueillir des transmigrants à Steenokkerzeel. Un comité de négociation, organisé ce mercredi avec les autorités, n'a pas permis de calmer les inquiétudes policières.

"Les négociations nous ont prouvé que l'autorité ne tient absolument pas compte de nos remarques et qu'il n'y a actuellement pas de solution pour les graves problèmes relevés", affirme le SNPS sur son site web. "L'autorité admet elle-même que rien n'est en ordre et se contente de nous livrer une liste de tâches mises ou à mettre en œuvre dans les jours et les semaines qui suivent".

Dès l'ouverture du centre pour transmigrants, la police a constaté que le bâtiment choisi ne respectait pas les exigences de sécurité. "Il n'existait tout simplement aucune documentation sur la sécurité incendie et les 'cellules' n'étaient pas adaptées pour accueillir des personnes", explique mercredi Mario Thys, du SNPS, au média Bruzz.

Les syndicats ont déposé une plainte auprès de l'inspection du travail sur les conditions de travail pénible mais rien n'a changé quelques semaines plus tard. "Ce matin, il y a eu un exercice incendie et nous avons pris trois minutes pour ouvrir la porte d'une cellule", illustre M. Thys. 

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