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"Au pire, je peux le retenter en août": près de 5.500 candidats médecins et dentistes passent leur examen d'entrée

Un examen géant a été organisé ce mardi sur le plateau du Heysel à Bruxelles. Près de 5.500 jeunes y ont passé leur examen d'entrée en médecine et dentisterie. Une épreuve marathon de plus de 8 heures qui est aussi la dernière du genre puisque, l'an prochain, cet examen sera remplacé par un concours.

Des sueurs froides, une concentration extrême pour un enjeu crucial: près de 5.500 candidats médecins et dentistes ont joué leur avenir ce mardi. Le fameux examen d'entrée aux études de médecine et dentisterie était organisé à Brussels Expo. Un précieux sésame qui vous donne le droit d'entamer vos études ensuite.

Au total, près de 5.500 étudiants ont passé cet examen. Laurent Despy est l'administrateur de l'Ares, organisateur de l'événement. Il a détaillé le contenu de l'examen au micro de Guillaume Fraikin pour Bel RTL: "Il y a 120 questions. C'est un examen à choix multiples. Il y a des matières très diverses qui couvrent aussi bien la chimie, la bio, la physique et les mathématiques. Il y a tout un aspect centré sur le raisonnement, l'analyse, la communication, la dimension éthique et l'empathie. On essaie de mesurer – indépendamment des compétences techniques – ce qu'on peut attendre d'un futur médecin."

Vanessa, originaire de Molenbeek, est venue accompagner de sa grande soeur pour passer l'examen: "J'y vais pour tenter l'expérience. On verra bien. Au pire, je peux le retenter en août. J'y vais tranquille, j'ai toujours une deuxième possibilité." 

Capucine et Dylan, eux, sont venus de Dinant. Ils craignaient principalement les questions de mathématiques. Si le concours d'entrée est positif, Capucine se dirigera vers la dentisterie tandis que Dylan pense déjà à la neurologie. 

L'épreuve débutait à 9h30 et se terminait à 17h. Les candidats inscrits cette année sont 1.131 à avoir dit se destiner à la dentisterie (18,6 %) et 4.955 à la médecine (81,4 %). Il y a eu 7.188 demandes d'inscription enregistrées entre le 4 mai et le 10 juin, mais des personnes se sont désinscrites avant la tenue de l'examen. 

"On a eu pendant deux ans les examens dans les universités en raison du COVID, et on retrouve cette année le Heysel avec une organisation lourde pour environ 6.000 candidats, qui sont globalement à 50% des non-résidents (47%), avec 2 femmes pour un homme", a remarqué Laurent Despy. "Chose nouvelle cette année-ci, les personnes qui réussiront leurs examens et seront diplômées en bout de parcours ont la garantie de pouvoir exercer la médecine et d'avoir un numéro INAMI".

L'année prochaine, avec la mise en oeuvre d'un concours, il n'y aura plus qu'une seule épreuve au lieu de deux et le nombre de places correspondra au numéro INAMI fixé. 

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