Partager:
Sur les images de caméras de surveillance d'un magasin de Merchtem (Flandre), une scène est captée. Un homme sort du magasin et déclenche le portique de sécurité. La caméra filme toute la scène. Un vendeur l'arrête. Le voleur enlève le pantalon et finit par le rendre et quitte les lieux.
Luc van Mol est directeur de plusieurs dizaines de magasins. Des vols à l'étalage, il en est victime tous les jours. En un an, cela représente 2 millions d'euros de perte. "On a le numéro de plaque des voitures, le visage, etc. tout est sur caméra. Mais souvent, presque dans 99% des cas, la police ne vient pas, le Parquet ne fait rien. On a eu une bande organisée qui est venue en 14 jours, 15 fois."
Une énorme perte pour les commerçants
L'entreprise de Luc Van Mol emploie 5 personnes à temps pleins pour faire face aux centaines de vols qui ont lieu chaque année. Tom est un "chasseur" de voleur. En d'autres termes, il déambule dans les allées du magasin est essaie de repérer les malfrats. "Il parcourent un peu le magasin. Ils regardent tout sans vraiment se diriger vers une certaine marque ou une certaine zone", raconte Tom.
Dans l'enseigne, tous les lieux de ventes sont sous surveillance. Il faut compter 50.000 euros par magasin pour les caméras et logiciels. Les images sont ensuite traitées dans des bureaux. "Il faut analyser chaque image en détail, essayer de lier les images entre-elles et voir le tracée du voleur. Ça prend énormément de temps."
En Europe, la Belgique est numéro 2 du vol à l'étalage. Avec 3 à 4% du chiffre d'affaires, ces vols représentent un milliard d'euros de perte par an pour les commerçants.