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Règle de quarantaine, autotests, détecteurs de CO2: comment les écoles s’organisent-elles pour la rentrée?

Après 3 semaines loin des classes, les élèves rentrent à l'école ce lundi. Une rentrée marquée une fois de plus par la vigilance sanitaire. Les établissements doivent s'équiper de détecteurs de CO2 et assurer la ventilation des classes. Comment les direction d'écoles se préparent-elles au retour de leurs élèves?

Dans une école de Jemappes (Mons), l'installation de 40 détecteurs de CO2 a été réalisée, un dans chaque local. Coût total des petits boîtiers: 3500 euros. Un investissement nécessaire selon la directrice. "Il est essentiel pour nous que les enfants se sentent bien. Il faut mettre tout en place, c'est comme pour les masques. On ne renvoie pas les enfants qui n'ont pas de masque chez eux. On en achète des centaines par mois pouvoir leur donner parce qu'ils sont cassés ou qu'ils ont oublié", déclare Vinciane Wuilquot, la directrice de l'institut Saint-Ferdinand à Jemappes.

Les écoles s’adaptent une nouvelle fois. Il faudra aussi faire face à l’absentéisme. Pour l’instant 2 professeurs et 1 éducateurs seront absent. "On attend de voir ce qu'il va réellement se passer demain matin. On se dit qu'on doit prêt aujourd'hui pour pouvoir prévenir les élèves. Il ne faudrait pas les faire venir pour les regrouper à l'étude. Donc on attend jusqu'à la dernière minute", confie Vinciane Wuilquot.

Même situation dans une école à Jumet (Charleroi). Tout doit être prêt. Seule petite crainte: les autotests que les parents sont invités à faire chaque semaine à leurs enfants.

"Dans notre mission au quotidien, il s'agit vraiment d'éviter de briser le cycle des fractures sociales. Au regard de son coût l'autotest ne va pas être à portée de toutes, les familles", estime Françoise Dancot, la directrice de l'école fondamentale annexée - Athénée royal de Jumet. 

Autre changement de dernière minute : après un contact à haut risque avec un membre de leur foyer, les enfants ne pourront finalement pas quitter leur quarantaine pour se rendre à école.

"Une forme de paradoxe s'est installé une fois que nous avons appris que les élèves qui devaient faire l'objet d'une quarantaine pouvaient fréquenter le milieu scolaire. On revient finalement en arrière et c'est une très bonne chose", conclut Françoise Dancot.

Tous ont désormais le même espoir, ne surtout plus fermer les écoles à cause du virus.

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